Notre histoire

Notre histoire

 

Depuis sa création, l’Association Montjoye a connu un développement spectaculaire. Née du désir de sauver de la rue quelques enfants, elle a su diversifier et faire évoluer son offre de services. A l’écoute de l’évolution des besoins sociaux, elle a su étendre son champ d’action et se structurer pour toujours plus d’efficacité.

Des jeunes bénévoles par lesquels tout a commencé aux actuels salariés issus de formations variées, l’histoire de Montjoye et de ses services s’inscrit en quelques moments clefs.

IL ETAIT UNE FOIS, UNE RENCONTRE, CELLE DE DEUX JEUNES FILLES
Nous sommes en 1947, à Nice, dans les Alpes Maritimes. D’un côté, Jeannine PENNONE, dite « COLIBRI » cheftaine de louveteaux à la Paroisse Sainte Jeanne d’Arc. De l’autre, Monique GILLETTA DE SAINT JOSEPH, cheftaine de guides. Issues de la bourgeoisie, Jeannine et Monique décident d’unir leurs forces pour mener à bien des actions auprès des enfants qui errent dans les rues du Vieux Nice. Comme dans un grand nombre de villes en France, trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, certains quartiers de la ville sont livrés à la misère. Les conditions de vie y sont épouvantables. Faute de local, les premiers échanges avec les enfants ont lieu dans la rue.
1948 : OUVERTURE DU PREMIER LOCAL
Situé Rue de la Loge, ce premier local permet d’entamer la scolarisation de certains enfants et d’aider les plus âgés dans la recherche d’un travail. Une grande partie d’entre eux parvient à trouver des postes dans des exploitations agricoles en Isère. Mais rapidement le local de la Rue de la Loge devient trop petit. Un déménagement s’impose dans un local plus vaste, rue François Zanin ou sont organisés les cours le matin et un atelier de cordonnerie l’après midi.
1949 : NAISSANCE DE L’ASSOCIATION MONTJOYE
 Jeanine et Monique sont conscientes que pour financer et pérenniser leur action, il faut lui donner une existence légale. En Octobre 1949, elles fondent donc l’Association Montjoye qui a pour mission principale la rééducation des enfants en danger moral. Montjoye fait référence aux cris de ralliement des rois capétiens de France au XIIème siècle. Dans ce cadre plus social, ce cri de ralliement est celui des forces unies pour lutter contre l’exclusion.
1950 Local Rue Saint-François de Paule (vieux-Nice)

Enseignement scolaire & ménager des filles.
Séjour de vacances en Isère dans une grange.

1951 : OUVERTURE DU FOYER MONTJOYE – RUE SAINT FRANCOIS DE PAULE
Fort de cette structuration, l’association obtient des aides financières de la Caisse d’Allocations Familiales. Elle ouvre en 1951 un internat mixte pour jeunes déracinés. D’une capacité d’accueil de 12 pensionnaires, le foyer a pour objectif d’accueillir le soir, avec l’accord du juge des enfants, les jeunes sans ressource et ainsi de leur éviter de se retrouver à la rue.
1954 : OUVERTURE DE L’INTERNAT DES FILLES – BOULEVARD PASTEUR
Trop exigu, le foyer ne parvient pas à répondre aux demandes croissantes. Jean MEDECIN, maire de Nice, met alors à la disposition de l’Association Montjoye une villa dans laquelle sont installées les jeunes filles. Les jeunes garçons restant dans le foyer de la Rue Saint François de Paule.
1959 : MONTJOYE ET ACCUEIL LOISIR CULTURE (ALC)
L’Association Montjoye prend en charge une autre association en voie de dissolution, fondée en 1911. « L’œuvre du Patronage des Enfants Abandonnés ou traduits en justice et libérés des Alpes Maritimes » est reconnue pour ses activités d’accueil et de protection de jeunes filles en danger de prostitution. Les deux associations réunissent officiellement leurs activités en 1959 pour proposer aux jeunes filles, outre des animations, des loisirs et des sorties, un travail et un logement.
1960 : OUVERTURE DU FOYER DES JEUNES TRAVAILLEURS – CHATEAU SAINTE ANNE
En 1956, c’est au tour de la C.A.F. de céder une propriété à l’Association Montjoye dans des conditions avantageuses. Après quatre années de travaux et de démarches administratives, le château Sainte Anne s’ouvre, transformé en Foyer de Jeunes Travailleurs pouvant accueillir jusqu’à 75 résidents. Un centre de vacances y est ouvert pour financer l’établissement pendant les périodes creuses (périodes estivales).